La famille des Omégas 3, qui fait partie des acides gras polyinsaturés (AGPI), comporte :
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- un acide gras dit essentiel : l’acide ? linolénique (ALA). Il est dit « essentiel » car il ne peut être synthétisé par notre organisme et doit être apporté par l’alimentation. C’est le précurseur de la synthèse des acides gras dits à « longue chaîne » ;
- des acides gras à longues chaînes : l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA).
« Oméga 6 / Oméga 3 » est habituellement conseillé, et doit être de 5 pour 1 pour assurer une bonne synthèse des acides gras polyinsaturés à longues chaînes de la famille des oméga 3.
- Les apports nutritionnels conseillés (pour un homme à 2200 kcal/j) des différents acides gras polyinsaturés sont : (1)
- pour LA (acide linoléique, famille des omégas 6) : 10 g/j
- pour ALA (acide ? linolénique, famille des omégas 3) : 2 g/j
- pour les acides gras polyinsaturés à longues chaînes des familles oméga 3 et 6 (EPA,DHA, AA) : 0,5 g/j
L’intérêt de consommer un complément alimentaire riche en Oméga 3 chez la personne adulte est étayé par les observations suivantes :
- De nombreuses personnes adultes souffrent de carences alimentaires dues à un déséquilibre de leur alimentation
- Les risques cardio-vasculaires augmentent avec l’âge ;
- La capacité de synthèse des acides gras polyinsaturés est diminuée chez les personnes de plus de 50 ans, particulièrement si elle est accompagnée de tabagisme ou de diabète ;
- Outre les vertus des Omégas 3 reconnues sur les maladies cardio-vasculaires, les Omégas 3 sont fréquemment recommandés en prévention de problèmes articulaires ou respiratoires ;
- Des études suggèrent également l’action bénéfique de l’Oméga 3 sur le vieillissement cellulaire, la prévention du déclin progressif des facultés intellectuelles et des états dépressifs.
Et chez la femme enceinte ? (3)
Les principales sources d’oméga 3 :
- pour l’acide ? linolénique (ALA) :
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- les huiles végétales, de par leur teneur intrinsèque (huile de noix 12,9 %, de colza 9 %, de soja 7,7 %)
- les produits laitiers, de par leur forte fréquence de consommation.
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- pour EPA et DHA : les poissons gras (thon, sardine, maquereau).
En cas de problèmes articulaires ou cardio-vasculaires, et en prévention de ceux-ci, l’association en bonnes proportions d’Oméga 3 à la prise d’Oméga 6 est particulièrement recommandée.
C’est dans ce contexte de rééquilibrage que la molécule PCSO-524 intervient et trouve toute son utilité.
(1) Martin A., Apports Nutritionnels Conseillés pour la population Française, 2001
(2) Pierre ASTORG, Nathalie ARNAULT, Sébastien CZERNICHOW, Nathalie NOISETTE, Pilar GALAN, Serge HERCBERG, Niveaux d’apports et sources alimentaires des principaux acides gras polyinsaturés n-6 et n-3 dans la population adulte en France, Cah. Nutr. Diét., 40, 5, 2005
(3) i-dietetique.com : Grossesse et fœtus : l’importance des Omégas 3