Carence en oméga 3 : quels effets sur notre santé ?
Dans notre société, celle industrialisée et qui pousse à la consommation excessive, les oméga 3 se retrouvent de plus en plus rarement dans nos assiettes. Les effets négatifs de cette carence sur notre santé sont pourtant nombreux.
Les oméga 3, c’est quoi ?
Les oméga 3 sont des acides gras polyinsaturés dits essentiels. Ils doivent être fournis par notre alimentation, car notre corps n’est pas capable de les synthétiser lui-même (c’est-à-dire de les fabriquer). Le plus important d’entre eux (et qui est celui que notre alimentation doit impérativement nous fournir) est l’acide alpha-linolénique(1). Il est ce qu’on appelle le précurseur des oméga 3 : c’est à partir de lui que les autres oméga 3 peuvent être synthétisés.
Bon à savoir : pour un bon apport, notre corps a besoin d’environ 1 à 2 gramme(s) d’oméga 3 par jour(1).
Un apport en oméga 3 insuffisant
Selon certaines études, en effet, notre apport en oméga 3 est 2 à 10 fois moins élevé que celui recommandé par les experts(2). Mais à quoi cela est-il dû ? Principalement à notre mode actuel de consommation : nous mangeons trop industrialisé et en privilégiant les mauvaises graisses.
Ce n’est un secret pour personne, l’industrialisation a eu des répercussions sur différents aspects de notre alimentation. L’un de ces effets négatifs concerne notre consommation des oméga 3 et de leurs cousins, les oméga 6(3) :
- Les animaux qui, autrefois, broutaient paisiblement en prairie et recevaient une alimentation à base de lin et de chanvre (oméga 3) sont désormais nourris à base de maïs et autres graines riches en oméga 6.
- Les aliments industriels et la junk food, eux, font la belle part aux oméga 6 et autres graisses saturées, au détriment des oméga 3.
Le problème, ce ne sont pas tellement les oméga 6 qui doivent eux aussi faire partie de notre alimentation. Non en réalité, c’est le déséquilibre qui existe entre ces deux acides gras qui est problématique. Normalement, la consommation des oméga 3 devrait égaler 1/4 de celle des oméga 6. Or, actuellement, ce ratio serait plutôt de l’ordre de 1/20(3). Autant dire que nous sommes plus que légèrement au-dessus.
Lire aussi : Oméga 3, 6 et 9, quelle différence ?
Les effets de cette carence en oméga 3 sur notre santé
Les effets de ce rapport déséquilibré entre oméga 3 et oméga 6 sont malheureusement nombreux.
Risques de maladies cardiovasculaires plus élevés
Des études ont permis de démontrer que la consommation de poissons gras riches en oméga 3 (comme le saumon, le maquereau, le thon, etc.) permettrait de lutter contre les maladies cardiovasculaires. Les différents oméga 3, en effet, auraient tous des propriétés protectrices différentes : fluidification du sang et prévention contre les thromboses, réduction des triglycérides, action anti-inflammatoire(2)…
Prise de poids
Bien sûr, les facteurs qui expliquent l’obésité sont multiples. Mais il n’empêche qu’une carence en oméga 3 peut être l’un d’entre eux. Ces derniers, en effet, joueraient un rôle dans l’élimination des mauvaises graisses en bloquant la multiplication des cellules adipeuses dans l’organisme (au contraire des oméga 6 qui les favorisent)(2). Si nous en manquons, ils peuvent plus difficilement éliminer les graisses et nous grossissons donc.
Anxiété et dépression
Autre point intéressant à propos des oméga 3, c’est leur capacité à lutter contre les états dépressifs. Diverses études ont prouvé que ces acides gras polyinsaturés permettraient, en effet, de limiter les dépressions saisonnières, de diminuer les symptômes de dépression des personnes qui en souffrent et de réduire les risques de baby blues(2).
Moins bonne vue
Quand votre maman vous disait de manger votre poisson parce que ça aide à avoir une bonne vue, elle avait raison ! Les oméga 3 participent effectivement à la formation des membranes cellulaires de la rétine(2). Ainsi, entre autres choses, la consommation de poissons gras chez les enfants les aiderait à développer leur vision et leur acuité visuelle. Alors que chez l’adulte, elle permettrait de prévenir la DMLA, c’est-à-dire la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge(2).
Problèmes d’inflammations chroniques
Les oméga 3 sont reconnus pour leurs effets anti-inflammatoires. Ils interviendraient donc dans la prévention de certaines maladies liées à une inflammation, comme l’arthrose par exemple. Certains vont même jusqu’à penser qu’ils pourraient également intervenir dans le traitement du cancer(3). Sans eux, le risque de développer une de ces maladies est donc plus élevé.
Comment réduire une carence en oméga 3
Soyons honnête, il n’existe pas 36.000 moyens de réduire une carence en oméga 3. La seule véritable solution pour y parvenir, c’est d’adapter son alimentation afin de retrouver un équilibre entre oméga 3 et 6 . Pour vous aider, vous pouvez également recourir à des compléments alimentaires riches en acides gras polyinsaturés, comme Perniso. 100% naturel, ce supplément se compose d’un extrait lipidique huileux (PCSO-524) issu de Perna Canaliculus, la moule aux orles verts de Nouvelle-Zélande.