bonnes pratiques pour une aquaculture responsable
Toutes les études environnementales réalisées jusqu’à maintenant assurent que l’élevage des moules en Nouvelle-Zélande mérite un certificat sanitaire. Depuis le démarrage de l’élevage des moules à la fin de 1960, peu de déséquilibres écologiques ont été observés dans ou à proximité des sites d’élevage. Le fait que la plupart des fermes sont situées dans des zones où les moules se reproduisent naturellement n’est pas sans rapport avec cet équilibre écologique.L’assimilation par les fermes d’élevage de petites quantités de nourriture composée d’organismes ne présente pas d’effet néfaste sur la chaîne alimentaire et par conséquent ne désavantage pas d’autres espèces marines. Au contraire, en fournissant un hôte environnemental, les bancs d’élevage chargés de moules à orles verts servent d’abri à de nombreuses autres espèces marines.
L’aspect environnemental le plus positif de ce type d’élevage réside dans le fait qu’aucun produit nuisible n’est ajouté. Le seul composant artificiel ou produit de fabrication humaine sont les flotteurs inertes, les filières et les ancres qui servent de support aux moules quand elles sont en croissance. Il n y a pas d’ajout d’engrais, d’herbicides ou de pesticides.
En terme de partage de l’utilisation de l’environnement, la gestion de l’installation des fermes aquacoles marines et l’organisation des filières d’élevage, assurent une occupation extensive sans préjudice pour l’environnement…
La mytiliculture (élevage de moules) est essentiellement dépendante d’un environnement marin de qualité et dans ses activités elle est extrêmement soucieuse de tous les processus d’élevage, de récolte et de traitement afin de respecter l’environnement marin naturel.
Éloignée de pays riverains, la Nouvelle-Zélande est aussi mieux protégée de dégâts environnementaux, tels que les pluies acides ou les échouages de déchets.
Bien que la Nouvelle-Zélande soit peu peuplée, les fermes de mytiliculture sont installées loin des villes et des centres de concentration démographique. Pour s’assurer que la qualité des eaux côtières soit maintenue, les mytiliculteurs travaillent en collaboration avec les acteurs économiques insulaires pour minimiser les effets de l’activité côtière sur l’environnement marin. Les activités des bateaux sont gérées par les réglementations antipollution qui s’appliquent à tous les utilisateurs des territoires maritimes de Nouvelle-Zélande.
Au travers de l’ensemble de ses activités, l’industrie de mytiliculture en Nouvelle-Zélande est consciente de son obligation à minimiser ou à éliminer la pollution. Elle finance et promeut la recherche pour fournir une gestion de l’environnement concrète et durable et sa politique environnementale repose sur les principes des « 5R » de gestion des effluents : réduction, réutilisation, recyclage, gestion du recouvrement et des résidus.