Les effets secondaires des anti-inflammatoires, un fléau pour l’organisme
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Feldene®, Voltarène®, Aspegic®… Médicaments courants et efficaces, les anti-inflammatoires sont aussi dangereux pour la santé. Troubles cardiaques, risques d’ulcères, problèmes de reins, hépatites… Voici leurs vrais dangers et les symptômes qui doivent alerter.
Ces médicaments courants peuvent entraîner « des lésions avec possibilité d’ulcération, d’hémorragie, voire de perforation », prévient le Dr Martial Fraysse, pharmacien. En effet, « les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS – sans cortisone) comme par exemple l’acide acétylsalicylique ou « aspirine » (Aspegic®, Kardegic®, Aspirine UPSA®), le diclofenac (Artotec®, Voltarène®, Xenid®) ou l’ibuprofène (Advil®, Nurofen®, Vicks Rhume®, Rhinadvil®), inhibent la production de prostaglandines, des substances qui interviennent dans la protection de la muqueuse gastro-intestinale », précise notre spécialiste.
Quels sont les symptômes d’une atteinte du système digestif dû à la prise d’anti-inflammatoire?
Si vous ressentez des brûlures d’estomac, des douleurs gastriques, des nausées après la prise d’anti-inflammatoires, parlez-en à votre médecin. « Les complications gastriques surviennent généralement après un usage prolongé, mais elles peuvent parfois se produire dès le début », précise le Dr Jean-Yves Maigne, rhumatologue.
Les anti-inflammatoires stéroïdiens sont-ils moins à risque d’ulcère ?
Même s’ils sont mieux tolérés que les AINS, les anti-inflammatoires stéroïdiens (avec cortisone) comme par exemple le bétaméthasone (Celestène®), le prednisolone (Dérinox®, Déturgylone®, Solupred®) ou le tixocortol (Pivalone®), peuvent être responsables de troubles digestifs. Comme les non-stéroïdiens, ils sont contre-indiqués en cas d’ulcères gastro-duodénaux. Demandez conseil à un médecin ou à un pharmacien.
Les traitements naturels, une solution pour éviter les effets secondaires.
On peut envisager le traitement de douleurs causées par certaines maladies de manière naturelle et sans effets secondaires. Cela se joue part un apport en oméga 3 et oméga 6 suffisant et surtout par le bon équilibre entre ces acides gras. Aujourd’hui, l’alimentation occidentale est beaucoup plus riche en oméga 6 qu’en oméga 3. Ceux-ci n’étant pas synthétisés par notre organisme, il faut donc les apporter via l’alimentation ou les compléments alimentaires. Perniso est un complément alimentaire à base d’extrait lipidique PCSO-524. Ce concentré huileux est extrait de Perna Canaliculus, la moule aux orles verts de Nouvelle-Zélande et contient de nombreux acides gras oméga-3 d’origine marine.